La cuisine du Maroc, une cuisine de partage

La cuisine marocaine, influencée par de nombreux visiteurs au cours des siècles, dont beaucoup d’origine berbère et méditerranéenne, a vécu pendant des années une idylle métisse avec les techniques culinaires françaises. Des générations de chefs nomades originaires de cette partie du Maghreb ont effectué un pèlerinage constant dans les principales cuisines françaises, tandis que de nombreux autres ont étendu leur diaspora à des pays tels que le Canada, le Royaume-Uni, la Belgique et la Suisse, certains d’entre eux revenant au pays avec des concepts révolutionnaires en tête.

La cuisine du Maroc : un festival d’épices

Lorsque vous arrivez au Maroc, vous êtes surpris par la cuisine pleine d’arômes. Soudain, vous vous retrouvez à déambuler dans les ruelles des médinas, les villes et les arômes se révèlent comme s’il s’agissait de tableaux dans un musée. Olives, épices, agneau, fleur d’oranger, pain, poisson, miel….. On aimerait goûter à tout !

La cuisine marocaine est considérée comme riche et diverse, car elle a été influencée par d’autres cultures. Aujourd’hui, elle peut être définie comme un mélange de gastronomies provenant des Berbères, des Maures, du Moyen-Orient, de la Méditerranée et de l’Afrique.

La culture indigène du Maroc est berbère. En 683, le pays est envahi par les Arabes, qui poursuivent leur conquête jusqu’à la péninsule ibérique. Cette invasion a donné à la cuisine marocaine des influences méditerranéennes grâce à ses échanges avec Al-Andalus. Son essence est constituée d’épices, de légumes, de différents types de viande et d’un mélange de sucré et de salé.

En France, plus précisément à Cannes, le restaurant Salama Cannes vous fera découvrir toutes les saveurs des plats typiques marocains dans une ambiance orientale élégante et accueillante et qui vous fera déjà voyager dans les plus belles villes et déserts du Maroc.

Une oasis gourmande

Même s’il est difficile de croire que les températures peuvent dépasser les 50ºC et que le plus grand désert non polaire du monde est si proche, les ingrédients ne sont pas un problème au Maroc.

Le pays est un puissant producteur de fruits et légumes grâce à des exploitations agricoles fertiles qui ont vaincu l’aridité, ainsi qu’à un important cheptel qui comprend des bovins, des moutons, des chèvres, des chameaux et des lapins. D’autre part, sa flotte de pêche est liée à de riches estuaires, dont certains sont partagés avec l’Espagne. L’utilisation des épices et des herbes est très répandue.

Il convient de noter la présence notable de femmes dans les cuisines marocaines les plus prestigieuses, un fait qui suggère l’existence d’un lien important entre la cuisine traditionnelle du pays, fondée sur la matriarchie et le processus de rénovation existant.

Cuisine du Maroc: des plats ancestraux

– Le Tajine

Il s’agit d’un ragoût de légumes seuls ou avec du poulet, de l’agneau, du veau, des sardines ou tout autre poisson fondu avec des prunes, du citron, des olives et autres combinaisons, avec un fantastique mélange d’épices (cumin, gingembre, safran, paprika, cannelle…). Son nom vient du récipient dans lequel il est cuit, une casserole en terre cuite avec un couvercle conique qui permet une cuisson lente et la transformation de la vapeur en jus des ingrédients eux-mêmes.

– Le couscous

Plat traditionnel berbère à base de semoule de blé cuite dans une marmite à couscous spéciale qui, comme un cuit-vapeur, comporte une passoire sur le dessus de la marmite. Sur le fond, un ragoût de viande (généralement du bœuf, du poulet ou de l’agneau) est préparé avec des légumes et des légumineuses (oignons, carottes, pois chiches, courgettes, pommes de terre, tomates, etc.) et des épices comme la coriandre, le gingembre, le poivre et le sel. Au final, après plusieurs heures de cuisson à la vapeur, en remuant et en ajustant si nécessaire, on obtient une pâte lâche et fumante. C’est un plat que les Marocains apprécient le vendredi, un jour de fête de la semaine où ils se réunissent avec toute la famille.

– La Harira

Il s’agit d’une soupe à base de légumes et de légumineuses, avec des céréales et de la farine pour l’épaissir et un peu de viande. La touche spéciale est donnée par l’acidité de la tomate et du citron et les épices comme la coriandre, le gingembre et le poivre. Il est consommé surtout pendant le Ramadan pour rompre le jeûne du jour.

– Le méchoui

Agneau grillé lentement dans un four creusé dans le sol. La viande après la cuisson de ce plat est si tendre qu’elle fond dans la bouche. C’est un plat qui est généralement servi lors des mariages, des occasions festives et spéciales ou pour honorer les meilleurs invités. Dans les zones rurales, il est traditionnellement servi pour célébrer la naissance du premier enfant mâle.