Comme leur appellation l’indique, les imprimantes de poche sont vraiment de petite taille et autonomes (elles fonctionnent sur batterie). Elles peuvent ainsi vous suivre lors d’un voyage, d’une réunion de famille, d’une soirée, etc., pour tirer instantanément les photos prises avec votre smartphone. Mais la miniaturisation n’est pas sans conséquences…
De toutes petites dimensions, vraiment !
Presque toutes mini. Les imprimantes affichent des dimensions très réduites. La plus petite est le modèle HP Sprocket 100, de 11,5 cm de long, seulement. La plus légère est la Canon Zoemini avec ses 160 g, moins lourde que certains smartphones. Plus encombrant, le modèle Photobee se transporte plutôt dans un sac à main que dans une poche.
Des recharges à portée de main. Pour ne pas rater d’instants historiques, mieux vaut avoir avec soi une recharge de papier dédiée à la technique d’impression utilisée. Sur ce point, Instant Film (Fujifilm) et, mieux encore, la technologie Zink (HP et Canon), offre l’avantage de la taille, comparée surtout à la sublimation (Photobee et Kodak). Logique : cette dernière utilise un ruban encreur et son papier dédié, contrairement aux deux autres qui incluent l’encre dans leur papier.
Résultats ? une qualité médiocre
La qualité souvent sacrifiée. Comparées aux imprimantes photo classiques, les imprimantes de poche font grise mine en termes de qualité d’impression. L’instantanéité des tirages est à ce prix. Les meilleurs tirages en couleur (Photobee et Kodak) obtiennent tout juste la note “Acceptable”. Un effet de bandes verticales apparaît surtout avec les photos des modèles HP et Canon. Pire, un halo rouge rédhibitoire apparaît sur une partie des images imprimées avec la Canon. En noir et blanc, le principal défaut est l’absence de neutralité, notamment avec la Canon dont les clichés tirent fortement vers le rouge. La Kodak est l’imprimante qui s’en sort le mieux.
Des formats non standards. La dimension des appareils limite forcément celle des tirages. Les plus grands (ceux de Photobee) approchent les 6 x 9 cm sans marge. Le format d’impression est de 4/3 (Fujifilm) ou proche de 2/3 : cela peut nécessiter un recadrage de la photo via l’application de l’imprimante. La vitesse d’impression n’est pas rédhibitoire. D’autant moins que l’usage des imprimantes étant plutôt festif, les délais d’impression peuvent participer d’un effet de suspens. Il est à remarquer que si la Fujifilm met 20 secondes à sortir un tirage, la photo, elle, apparaît et se stabilise sur le papier en moins d’une minute. Autre élément surprenant : alors que la Photobee et la Kodak exploitent la même technologie d’impression, à savoir la sublimation, la première met 44 secondes à produire un tirage quand la seconde en nécessite 70.
Chères à l’achat et chères en impression. Comptez entre 100 et 140 € pour ces mini-appareils. Mais ce sont surtout leurs tirages sur ces papiers dédiés qui coûtent cher. Les prix à la photo s’échelonnent du simple au double, de 0,45 à 1,10 €. Les prix sont plus bas si vous achetez des packs contenant plus de feuilles et si vous évitez les sites d’achat des fabricants.
Une utilisation pas toujours évidente
Des liaisons parfois difficiles. Trois imprimantes (Kodak, HP et Canon) utilisent le Bluetooth, qui offre une grande simplicité de connexion au smartphone. Ce n’est pas le cas avec le Wi-Fi (qu’utilisent Photobee et Fujifilm) : il pose notamment des soucis aux iPhones.
Jouez avec vos tirages. Globalement, les applications (à télécharger) permettent toutes de réaliser des retouches (recadrage, corrections,incrustation d’émojis, etc.) et d’appliquer des effets sur vos photos. Celle de Photobee s’illustre particulièrement sur ces points.
Imprimer depuis des sources en ligne. Depuis les réseaux sociaux, quatre imprimantes s’en sortent bien, voire très bien. Une seule pèche : la Photobee qui ne propose pas de connexion directe depuis les réseaux Facebook et Instagram